bureau (+33) 01.60.80.08.49
adresse 2BIS rue de la Pluche
91650 BREUX JOUY

COVID-19 Merci de bien respecter les horaires de rdv en effet j'ai augmenté le temps de chaque crénaux pour que vous ne vous croisez pas et que j'ai le temps de tout désinfecter. De plus je ne pourrais pas vous recevoir si vous venez sans masque. Seuls les enfants peuvent être accompagnés et uniquement par 1 adulte. Si vous souhaitez prendre rendez-vous n'hésitez pas à me contacter par téléphone ou mail.

Attention : Le cabinet sera définitivement fermé au 1er octobre 2020.

NB : Je ne fixe plus de rendez-vous de champ visuel.

Bienvenue sur le site du cabinet d'orthoptie

Aujourd'hui, l'orthoptie est une profession de santé paramédicale qui consiste principalement en des actes de rééducation, de réadaptation et d'exploration de la vision. Elle ne se limite plus aux strictes troubles de la vision binoculaire (strabisme, amblyopie, paralysie oculomotrices) mais embrasse l'ensemble des problèmes oculaires soit en tant qu'actes propres soit en tant qu'actes délégués par le médecin. Le rôle de l'orthoptiste du 21ème siècle est toujours de prendre en charge les déséquilibres oculomoteurs et les troubles de la vision binoculaires mais aussi les déficiences visuelles profondes (basse vision) chez l'adulte comme chez l'enfant. Il consiste également à réaliser des examens complémentaires en ophtalmologie comme le champ visuel ou l'exploration fonctionnelles. Ces examens, souvent fondamentaux au diagnostic sont effectués dans le cadre de la collaboration étroite avec l'ophtalmologiste; collaboration en pleine expansion avec le développement du "travail aidé".

L'orthoptiste (sur prescription médicale uniquement) va, dans un premier temps, vérifier si les muscles des yeux font bien leur travail, si les deux yeux arrivent à fonctionner en même temps et si les mouvements, demandant une attention visuelle quelconque, sont bien exécutés. Puis, en fonction du bilan, il va mettre en place des « plans » (rééducation, prismation, secteur, occlusion,...) pour tenter d'améliorer voire de supprimer ce dysfonctionnement.

En ce qui concerne les pathologies ophtalmologiques en elles-mêmes, l'orthoptiste peut, en fonction du bilan et des plaintes du patient (mais aussi, sur simple demande médicale), réaliser des examens complémentaires permettant de mieux comprendre la pathologie (champ visuel, topographie cornéenne, angiographie rétinienne, rétinographieetc.) et ainsi permettre aux médecins prescripteurs de poser un diagnostic et de proposer un traitement (s'il en existe).

L'intervention s'articule toujours en deux temps : une phase d'évaluation (bilan prescrit par un médecin), puis une phase de rééducation (traitement proprement dit).

Plus récemment, le décret de compétences de 2007 fixant la liste des actes réalisables par les orthoptistes, a élargi le nombre d'examens complémentaires pouvant être réalisés et a autorisé les orthoptistes à effectuer quasiment toutes les techniques d'imagerie et examens de l'œil tels que l'examen du champ visuel, la rétinophotographie non mydriatique (RNM), l'électrophysiologie oculaire, la pachymétrie sans contact, la tonométrie sans contact, la tomographie par cohérence optique (OCT), la topographie cornéenne, l'angiographie rétinienne (à l'exception de l'injection qui doit être effectuée par un professionnel de santé habilité), la biométrie oculaire préopératoire, la pose de lentilles, à déterminer l'acuité visuelle et la réfraction, le tout sous la responsabilité d'un médecin ophtalmologiste.

Enfin, l'adaptation d'une correction quelqu'elle soit, lunettes ou lentilles, prescrite auparavant par un médecin ,sauf opposition de ce dernier, est autorisée aux orthoptistes dans les limites du décret n° 2020-475 du 24 avril 2020.

Pour un renouvellement d'équipement, l'orthoptiste peut adapter, après réalisation d'un examen de la réfraction et sauf opposition du médecin mentionnée expressément sur l'ordonnance, les corrections optiques des prescriptions médicales de verres correcteurs datant de moins de :

« 1° Un an, pour les patients âgés de moins de 16 ans ;

« 2° Cinq ans, pour les patients âgés de 16 à 42 ans ;

« 3° Trois ans, pour les patients âgés de plus de 42 ans.

« III. - Le prescripteur peut limiter la durée pendant laquelle l'orthoptiste peut adapter la prescription par une mention expresse sur l'ordonnance, notamment dans des situations médicales précisées par arrêté.

« IV. - L'orthoptiste adaptant les prescriptions médicales initiales des verres correcteurs ou des lentilles de contact oculaire reporte sur l'ordonnance l'adaptation de correction qu'il réalise, indique lisiblement ses nom, prénom, qualité, identifiant d'enregistrement réalisé conformément à l'article L. 4342-2, date et signe cette modification. Il en informe le prescripteur par tout moyen garantissant la confidentialité des informations transmises.

« Une copie de l'ordonnance modifiée est conservée par l'orthoptiste jusqu'à l'expiration de sa validité et l'original est conservé par le patient. »